Suite de Passage vers….
En haut un vent glacial s’est levé, je ne pouvais rester là et pourtant je n’avais pas le choix malgré la vue peu engageante.
J’y suis retourné, mais en bas les ténèbres brumeuses envahissaient tout.
Je suis remonté un peu car à l’évidence je m’étais trompé de chemin. De retour dans une lumière aveuglante, j’ai cru reconnaître un visage dans la roche.
Ca m’a surpris et j’en ai trébuché : ma vision s’est obscurcie et tout à basculé…
Un géant hurlant semblait vouloir s’extirper de sa prison terrestre.
La peau du géant se craquelait sous l’effort titanesque.
Un froid intense m’a enveloppé : la glace se formait…
… Elle aussi commençait à se craqueler sous la contrainte. Tout gelait, il fallait que je me relève.
La roche hurlait sa douleur par des craquements sinistres.
Tout en se hérissant de pointes acérées.
Enfin, une gigantesque forme fantomatique s’est dressée, en lançant un cri aigu.
J’ai fui.
Je ne sais plus vers où, je ne sais plus combien de temps, mais j’ai fui.
Cette fuite était vaine. Quand j’ai atteint le vieux chêne, ma vision s’est éclairée, les couleurs sont revenues, mais il était trop tard : le vieil arbre avait perdu une bonne partie de ses feuilles, celles qui restaient avaient perdu leur couleur verte. L’hiver était là, il était venu sans s’annoncer.
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