Je n’en n’avais pas encore rencontré cette année. Aussi en « tombant nez à nez » avec ce spécimen, non seulement j’étais heureux mais en plus j’ai eu droit à un festival de posture.
La curiosité : tiens, qui est-ce? Ca se mange? Il m’a vu?
L’affront : il va voir celui là que je peux être plus grand que lui!
La logique : ce n’est pas assez haut, il faut que je trouve autre chose!
La solution : voilà une bonne place! Bouh!
Et voilà comme un diablotin, comme on dit ici, s’est retrouvé sur ma main!
Il s’agit, sauf erreur, d’une jeune femelle appartenant à une espèce cousine de celle des mantes religieuses (c’est à dire appartenant au même ordre mais pas la même famille) : Empusa pennata (Mantodea Empusidae). Cet individu a dû naître en août et deviendra adulte après l’hiver. Si voir un représentant de cette espèce n’est déjà pas évident quand ils sont jeunes alors qu’ils se déplacent souvent, ça relève du coup de chance pour voir un adulte dont l’activité relève plus du phasme, et pourtant ils sont grands les adultes.
Magnifiques photos d’une magnifique petite mante 🙂 je n’en avait jamais vu de cette couleur, presque rouge.
Difficile de dire si elle est mâle ou femelle, je n’arrive pas bien à compter les segments de son abdomen. Mais ses antennes me laisse penser qu’il s’agisse d’un mâle. Contrairement à l’age adulte, les antennes des diablotins mâles ne sont pas plus longues que celle des femelles, mais elles présentent des courbures plus marquées et sont aussi plus larges que celle des femelles.
Bonjour (avec beaucoup de retard) et merci pour ce commentaire.
Je ne sais pas si je vais pouvoir encore en prendre une de cette couleur puisque la zone ou cet individu a été photographié (en bordure de DFCI) a été débroussaillée sur 5m, plus rien n’est visible… Moi aussi je suis plutôt « habitué » à les voir plus brune.
Sinon tu confirmes ce qui m’a été dit, il s’agit effectivement d’un jeune mâle.