Honneur aux dames pour commencer cet inventaire non exhaustif. Voici Vanessa, que vous connaissez déjà bien je pense.
La belle, Vanessa atalanta de son petit nom, appartient à la famille des nymphes (Lepidoptera Nymphalidae), pas besoin d’en rajouter il me semble.
Elle est accompagnée par Aurore (Anthocharis euphenoides, Lepidoptera Pieridae), anxieuse de voir un paparazzi la poursuivre, déjà!
Après viennent les fruits, tel ce citron de Provence (Gonepteryx cleopatra, Lepidoptera Pieridae) avec lequel vous ne risquez pas de faire de carpaccio.
Et pour finir il fallait un journal, j’ai nommé l’Argus… vert dans le cas présent (Callophrys rubi, Lepidoptera Lycaenidae).
Oh bien sûr il y en a d’autres, mais comme l’indiquent les vitesses d’obturations il a fallu se lever tôt (déjà!) pour que la température ne soit pas trop élevée : ils sont encore si vifs et si craintifs en cette période qu’il est bien compliqué de les approcher, à l’image de ce colibri, comme on dit ici…
…qui n’est autre que Macroglossum stellatarum (Lepidoptera Sphingidae) au vol très rapide en pleine saison, mais que je n’ai pu « capturer » ici que par un déclenchement reflex. Je n’ai d’ailleurs qu’une seule photo de lui.
A part ces ailes de légende, il y a la cohorte des butineurs.
Très célèbres pour les uns, comme cette abeille (Apis mellifera, Hymenoptera Apidae) qui se fait taguer le dos par du pollen de romarin.
Ou encore cette petite abeille solitaire qui nous offre un petit tour de propriétaire (et oui elle est troglodyte, ce n’est pas une fourmilière).
Vous avez remarqué qu’elle possède une plante verte à l’entrée?
En restant dans le groupe des hyménoptères, on ouvre le carnet rose, puisque voici maman poliste, de lignée royale comme il se doit.
Laquelle, en cette saison, possède déjà un petit nid bien douillet.
Ainsi que des futurs locataires.
Passons maintenant dans le monde des diptères. A chaque fois ils me surprennent, tel ce « cousin » qui a patiemment attendu que je finisse de lui tirer le portrait.
Ou encore ce couple de mouches qui ne s’est même pas aperçu que je l’espionnais.
En tout cas ils ne perdent pas de temps!
Et bien sûr, quelques prédateurs rodent déjà, mais ceci est une autre histoire 😉
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