Vue de profil, cette beauté florale se prête à toutes sortes d’exploits. Partons du principe que la corolle corresponde aux pistes d’atterrissage (au nombre de 5 ici) et que pistil ainsi que toutes les étamines jouent le rôle de tour de contrôle et de pompe à énergie.
Notez qu’il faut être un pilote hors pair pour réussir à se poser sur un tel terrain d’aviation quasi vertical.
Certains y ajoutent un zeste de grâce, comme cette piéride.
Il y a d’ailleurs quelques ratés.
Ainsi que des embouteillages donnant lieu à des combats aériens impossibles à suivre pour le reporter en herbe que je suis.
Je n’oublie pas de signaler la présence de tous ceux qui viennent siphonner la pompe à énergie des stations non encore ouvertes au public.
Mais on arrive parfois à voir une solitaire, abeille de métier, prénommée andrène, venir jouer à l’acrobate…
Voire même jongler avec les boules de pollens…
… suite du passement de jambes avec corbeilles à pollen.
Puis préparation au vol.
Pour enfin repartir en oubliant des parties de son butin.
D’ailleurs, cette dernière est repartie de façon si inattendue que je n’ai pu la photographier car elle a littéralement plongée vers le sol, tellement elle était lourdement chargée.