Coeur de pissenlit bien sûr, à défaut d’artichaut.
Remarque (édition du 2 mai 2013) : suite au commentaire de Gérard, je corrige une erreur.
La fleur du pissenlit est en fait une inflorescence (un ensemble de fleurs) qu’on appelle capitule dans le cas présent. Vous voyez donc, pour résumer, 2 types de fleurs : celles qui ne sont pas encore épanouies sur la photo et qui constituent ici le coeur du capitule, et celles périphériques qu’on appelle les fleurons. Chaque fleuron porte ce qu’on appellerait un pétale, mais qui est en fait une ligule (la fusion de plusieurs pétales) de la base desquelles partent 4 à 5 fils jaunes (on le voit bien ici) : le début des étamines. Ces fils finissent par se souder pour former un tube entourant ce que j’ai appelé par erreur « les étamines » et qui sont en fait, comme l’indique Gérard, des styles (parties allongées du pistil).
Après une telle explication la magie a bel et bien disparu, mais la vérité est rétablie.
Juste une remarque à propos de ton titre. Je présume que ce sont les organes allongés et bigurqués que tu nomme étamines. En fait, ce sont les styles des nombreuses fleurs constituant ce capitule.
Cordialement.
Bonjour Gérard et merci pour ton commentaire.
Ta remarque est parfaitement justifiée. Habituellement je rétablis toujours « la vérité » après avoir joué avec les mots comme tu as dû le constater. je vais donc rédiger une remarque à la fin de ce billet en ce sens.
Merci de ta vigilance.