A force de le dire on finit même par y croire. Mais pour une fois c’est vrai :
Et pour vous prouver que ce n’est pas une maquette saupoudrée de sucre glace, une vue plus large toujours en regardant en direction du pic de Bertagne.
Et mieux encore, le matin même en VTT j’ai pu prendre une autre vue, encore plus large, du massif de la sainte Baume.
Vue capturée avec les moyens du bord. Je tiens ici même à remercier ma fille grâce à qui j’ai pu promener un appareil photo avec une batterie vide, ce qui l’a rendu forcément plus léger que s’il avait eu une batterie pleine, soyons logiques (oui bon ça va, je n’avais qu’à vérifier avant de partir…).
Passons.
L’hiver dans le sud, c’est une notion très théorique : le ciel est un peu moins bleu, il se peut qu’il fasse froid, parfois, et il y a un peu moins de couleurs dans la garrigue, et encore… Il ne faut pas marcher très longtemps pour rencontrer la copine de Fibonacci, à savoir la globulaire buissonnante (Globularia alypum) déjà en fleur.
Laquelle, comme son nom l’indique n’est jamais seule.
Sans parler du condiment universel, le romarin (Rosmarinus officinalis) : comme à son habitude, il est encore, déjà et toujours en fleur.
Parmi les surprises la coronille à tige de jonc (Coronilla juncea) pour laquelle on trouve facilement des spécimens qui déploient leurs roues de fleurs. Encore heureux qu’elle n’est sensée fleurir qu’entre mai et juin d’après les sites botaniques.
Et dans les vraies-fausses surprises, une orchidée, la Barlie de Robert (Himantoglossum robertianum) qui elle respecte son calendrier sans retard ni avance.
Je ne vous parlerais par contre pas du genêt épineux (Genista scorpius), j’en connais un qui s’est pris de passion pour cette plante. De toute façon il se prend de passion pour tout ce qui est devant mon objectif, voyez plutôt.
Voilà comment se passe l’hiver à plus de 400m d’altitude en versant sud du massif de la Sainte Baume.
Super ! Et vive l’hiver…(Bon j’en parle à l’aise j’habite Cannes et hier ballade dans l’Estérel 15/18 °)