En cette matinée ensoleillée et ventée, j’avais prévu de prendre le VTT et donc de faire des efforts, de transpirer, de souffrir, bref, j’étais déjà fatigué avant même d’avoir commencé. Encore heureux mon toutou adoré n’a rien trouvé de mieux que de se planter devant moi, avec un air d’une telle tristesse que j’ai fini par me sacrifier : je suis allé le promener (avec un gros sac rempli de matériel photo). S’il existe un chien qui adore la proxy/macro, c’est bien le mien 😉
Après cette introduction qui n’explique en rien le titre, jouons un peu. Contrairement à l’espèce humaine, c’est souvent le mâle qui arbore les tenues les plus voyantes.
Ainsi le suivant est un joli Tabac d’Espagne (Argynnis paphia, Lepidoptera Nymphalidae)
Il tranche singulièrement avec le demi-deuil (Melanargia galathea, Lepidoptera Nymphalidae) également connu sous le nom d’échiquier, vous devinez aisément pourquoi avec la photo ci-dessous d’un individu près à s’envoler :
D’autres lui préfèrent son profil aux motifs plus fins comme on peut le voir sur cet individu abrité sous un parasol de feuille.
Remettons un peu de couleur avec ce citron de Provence (Gonepteryx cleopatra, Lepidoptera Pieridae), mâle également, qui se fait toujours très remarquer en costume flashy.
Et finissons avec un Thécla de l’yeuse (Satyrium ilicis, Lepidoptera Lycaenidae) visiblement très occupé sur une fleur de rosier. Qu’est-ce que l’yeuse? Il s’agit de l’autre nom du chêne vert, plutôt courant dans cette zone.
Bien sûr il y avait des pressés qu’il a fallu attraper au vol comme ce sphinx gazé (Hemaris fuciformis, Lepidoptera Sphingidae).
Mais d’autres n’ont pas joué le jeu, comme ce machaon (Papilio machaon, Lepidoptera Papilionidae) qui est parti bien vite.
Je ne parle même pas de tous ceux, plus nombreux, que je n’ai pu photographier mais qui m’ont régaler les yeux par leurs couleurs et leurs motifs.