Octobre avait bien commencé mais je n’avais pas compris que la brume observée ce jour là…
Masquant les Barres Saint Martin (au sud de la Sainte Baume), annonçaient le début d’une invasion telle, que même les sentinelles électriques allient finir par se faire déborder.
Et ce n’était qu’un début.
Cette vallée étant perdue, il fallait que je me hâte vers le passage lumineux encore ouvert.
C’était déjà trop tard, la route commençait à disparaître sous les assauts de vapeur froide, une ombre s’avançait même de l’est …
Et le défilé étroit que je devais prendre, surplombant un passif corallien fossilisé, devenait peu engageant.
A tel point que lorsque je l’ai atteint, cette lueur a failli me faire faire demi-tour.
La lumière est devenue plus froide, l’humidité a augmentée et on n’y voyait plus rien.
Je ne savais plus comment rentrer, on ne voyait plus rien.
J’ai suivi un chemin, comme j’ai pu, car il fallait que je prenne de l’altitude pour me repérer.
Mais malheureusement, plus haut le constat était sans appel : cette vallée aussi était perdue.
J’étais perdu, je ne savais même pas où plongeaient ces fils près desquels je suis resté.
La suite dans … Un monde de rêveries.
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